Il en résulte qu’après les concours de récitations et les cours de wallon à l’école, fussent-ils éphémères, le théâtre en wallon conduit nos jeunes vers la langue wallonne. Les enfants sont réceptifs à apprendre une nouvelle langue y compris le wallon. Leur facilité à comprendre et à parler sont à souligner. Il est plus facile d’apprendre à parler wallon à des jeunes qu’à des adultes. Ils évoluent plus rapidement. Les personnes dévouées à la cause de notre beau langage usent de stratégies inventives et ludiques afin que nos enfants s’épanouissent dans l’apprentissage d’une langue qui pour la plupart sommeillait en eux puisqu’elle est inscrite dans leurs gènes , leur patrimoine. Les lectures, la diction, les adaptations scéniques, etc. demandent un travail constant, avec deux voire trois répétitions semaine. Ces tâches sont accomplies par de bonnes volontés, souvent les mêmes. Pas de relèves ou peu à l’horizon … ce sont les bras qui manquent pour éduquer nos jeunes. Pour que nos enfants s’intéressent davantage au théâtre en wallon, il faudra compter sur la créativité et le talent de nos auteurs. Difficile d’évaluer le pourcentage de ces jeunes qui après leur adolescence continuent dans des troupes wallonnes. Assurément, il y en a ! Et la tendance évoluerait favorablement. La survie du wallon et par définition du théâtre en wallon passera par notre jeunesse. L’école, les ateliers, la présence des parents et grands-parents dans des activités intergénérationnelles seront déterminants. Après une pause, rendez-vous fut pris pour de visu se rendre compte de l’évolution et du travail réalisés par de jeunes comédiens. A 14h, le public était au rendez-vous pour assister à trois représentations théâtrales pour enfants et adolescents. En amont, la fédération culturelle wallonne et picarde avait organisé un concours de pièces de théâtre pour nos jeunes. Plusieurs auteurs avaient répondu à l’appel. Le premier prix a été remporté par In drôle di procès, de Léon Hansenne. 2ème prix, ex æquo, les chwèsis de Michel Robert et Marène de Philippe Decrau et Michel Vander Plaetse. Quant au 3ème prix, il a été remporté par A scole, de Pascal Heringer. C’est sans aucune retenue que les spectateurs ont applaudi les jeunes de Courcelles et de Gerpinnes. Ces derniers ont fourni des prestations de haut niveau dans des pièces originales. Bén djouwès lès djon.nes èco grâce bran.mint dès côps ôzès dèvouwès d’awè montès dès spèctâkes di qualitè. Michel Robert
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