5 Ensuite, il se tournera vers la région de Charleroi, plus précisément sur Gilly, avec Huguette Minotti, sa compagne de longue date, ensemble ils veilleront à mettre en avant la troupe « Les Disciples de Chénier » de 1989 à fin 2024… où il avait décidé de laisser sa place à la jeune génération pour des soucis de santé. C’est à Gilly aussi qu’il mit sa créativité, son écriture et ses idées bouillonnantes à contribution ; l’objectif de Jean-Claude était d’amener chaque comédien dans la lumière, de se dépasser pour offrir le plus beau jeu de scène au spectateur. Il fut l’auteur de bons nombres de création de revues musicales, sans oublier les scénettes pour les cabarets. Il avait la plume facile, savait s’entourer d’autres grands auteurs et metteurs en scène. En recherche perpétuelle sur tout, à revisiter l’actualité politique, climatique, des œuvres classiques ; on lui doit un beau répertoire de chansons retravaillées des grands classiques de la chanson française mise au goût de la langue wallonne. On lui doit également avec Huguette une coupe du Roi (GPRA) à Gilly. Il siègera également comme administrateur et a eu une période en tant que président à la Fédération Culturelle Wallonne. Il représentera la province du Hainaut au sein de la Fédération Wallonie Bruxelles dans des groupes de travail pour la défense du patrimoine linguistique des langues patoises. Il aura dépanné en tant que comédien et metteur en scène dans les différentes troupes wallonnes de Charleroi et également en français. Jean-Claude, c’était une figure emblématique qui ne passait pas inaperçue, pouvait parfois passer pour un hautain avec des réactions surprenantes, visionnaires ou pas mais il était totalement convaincu de ses lubies car il savait pertinemment bien son but : défendre notre langue.

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